BARBE DU DIABLE

C’est le nom de la pulsatille en français. Quel nom étrange pour une petite fleur et pourtant très attrayante. Dans la langue française il y a beaucoup de noms différents tels que fleur de Pâques, fleur aux dames, coquerelle, coquelourde, l’herbe au vent, passe-velours et encore beaucoup plus, de sorte que le nom latin Pulsatilla vulgaris est plus clair et exclut les erreurs.

 

La référence au diable se faisait avec des plantes fanées, lorsque les graines à longs poils collent au fond de la fleur et produisent des pompons appropriés. Dans certains endroits, on croyait même que là où les anémones pulsatilles poussent, un chasseur a tiré une sorcière du ciel. En dehors de ces histoires horribles, la plante est très belle. Elle surprend par ses fleurs poilues pendant la période de floraison d’avril à mai. Au milieu des pétales bleus, blancs, roses ou rouges, les étamines jaunes cavalent, attirant de nombreux insectes. A la fin de la floraison, les tiges poilues s’élèvent au-dessus des feuilles et les grappes de fruits plumeuses ou poilues se forment. Celles-ci sont emportées par le vent ou s’attachent à la fourrure des animaux. Grâce à la densité des poils, qui protègent la plante du froid, mais aussi d’une trop forte évaporation de l’eau, les manchons apparaissent très doux et veloutés.

 

La pulsatille est toxique dans toutes les parties de la plante et il est à conseiller aux personnes sensibles de ne pas la cueillir sans gants. Des ampoules peuvent se former sur la peau assez rapidement. Le disant avec les mots des petits enfants: „Tu regardes avec les yeux, pas avec les mains“; et seulement observer la plante est un plaisir car elle est toujours, à des moments différents, vraiment spectaculaire.

 

Ing. Dipl. – Architecture paysagère

Nadine Weirich

 

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