(Deutsch) Panneau 1 L’agriculture au début du XIXe siècle
L’agriculture au début du XIXe siècle
Au XIXe siècle, l’Association luxembourgeoise d’agriculture et d’horticulture du Grand-Duché s’est engagée dans la modernisation de l’agriculture. Elle publiait l’annuaire « Der Luxemburger Bauernfreund », organisait des expositions récompensant les meilleures semences et les machines agricoles les plus récentes. L’association demandait l’introduction de cours d’agriculture et le travail pratique dans les jardins scolaires. La création de coopératives devait faciliter l’achat de machines agricoles. En 1883, l’école d’agriculture est fondée à Ettelbruck.
Problèmes sociaux de l’urbanisme
Les classes ouvrières émergent notamment dans les villes et les zones industrielles. La population était composée d’entrepreneurs, de fonctionnaires et d’une classe ouvrière en rapide expansion. Jusqu’en 1919, la majorité de la population était exclus du droit de vote.
La villa inspirée d’un château au sein d’un parc privé fut le modèle de vie pour les entrepreneurs prospères. Les maisons mitoyennes avec jardin et cour étaient destinées aux citoyens de la classe moyenne. Le jardin de devant servait à la culture des fleurs, tandis que la cour, à l’abri des regards, avait une fonction purement utilitaire avec une écurie, un hangar et un potager. La définition de la maison ouvrière allait se révéler comme l’un des plus grands défis.
La classe ouvrière était généralement reléguée en périphérie des villes et livrée à elle-même. Le salaire souvent maigre suffisait à peine à nourrir une famille ; les horaires de travail irréguliers, le travail des enfants et l’absence de formation conduisaient à l’alcoolisme et à la misère. Cela entraîna des troubles sociaux.
Les mouvements ouvriers revendiquaient une amélioration concrète des conditions de vie des travailleurs. Différentes réponses furent apportées par le socialisme et le communisme, mais également l’encyclique Rerum Novarum de l’Église catholique.
